
Pour limiter les effets des embruns sur les vignes, une espèce de bambou très invasives a été plantée un peu partout dans l’île de Ré.
Si le bénéfice de cette protection reste à prouver, les risques sont énormes: cette espèce très invasive se propage à une vitesse folle.
D’ailleurs la communauté de commune a bien identifié le danger de cette plante (voir http://www.sainte-marie-de-re.fr/images/PDF/pallette_vegetale_ste_marie_de_re_min.pdf)
A la Réunion, on est un peu plus inquiet de la propagation de cette espèce:
« Cette espèce (Arundo donax) figure parmi les 100 espèces exotiques les plus envahissantes du monde établie par l’UICN (…) Elle fait partie des espèces interdites par le nouvel arrêté ministériel de niveau 2 publié le 11 avril 2019 à La Réunion. Il est donc prohibé de vendre, d’acheter et d’échanger cette espèce. »
(voir https://www.especesinvasives.re/especes-invasives/les-portraits/article/la-canne-de-provence)
Bien qu’une bambouseraie sauvage est été aperçue dans le secteur des Grenettes, à proximité des dunes, espace fragile s’il en est, il semble que personne ne s’en inquiète du côté de nos élus.
Alors que faut-il pour agir ?
Il est urgent: 1- d’interdire cette espèce dans l’île de Ré pour l’agriculture, 2- de nettoyer les sites sauvages en enlevant les plantations existantes, 3- d’informer les vignerons et agriculteurs des dangers de cette espèce invasive.
Il est heureux que les 4 millions de l’écotaxe soient prévus pour cela !